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L’Artengo à trois temps

© Gary Romagny

En devenant le sponsor raquette et textile de Gaël Monfils début 2022, Artengo – marque de Decathlon dédiée au tennis – a posé la plus grande pierre à date d’une stratégie amorcée en 2017 et très bien engagée en 2023 : devenir une référence auprès des sportifs professionnels et amateurs, tout en conservant son image de marque accessible.

Tout commence au premier échelon de la pyramide. En 2017, Artengo décide de s’entourer de coaches, de joueurs négatifs (classés 0 jusqu’à numérotés français) et de quelques joueurs professionnels (Steve Darcis, Oliver Marach) pour tester gratuitement leur matériel et ainsi collecter des axes d’amélioration. Le cercle vertueux est enclenché : plus les retours d’expérience s’accumulent, plus Artengo optimise le développement de ses produits, plus les cibles potentielles montent en gamme…

À l’étage supérieur de la pyramide se trouvent les juniors : Artengo se met en tête d’avoir « un représentant sur chaque grand tournoi junior » et, à terme, de signer « parmi les 5 meilleurs au monde dans chaque catégorie d’âge ». Leur approche, résolument familiale, est à l’opposé des mastodontes Wilson et autres Babolat, qui occupent l’essentiel du marché : Artengo se veut proche de ses jeunes, avec des interlocuteurs personnalisés pour aller rencontrer chacun d’entre eux à l’entraînement, les suivre régulièrement en tournoi et monitorer leurs résultats. Grâce à leur réseau de coaches, activé en premier rideau de la stratégie globale, Artengo bénéficie d’un œil avisé et donc de recommandations en avant-première. Parmi leur effectif se trouvent ainsi aujourd’hui le champion de France 15-16 ans Heremana Courte, la vice-championne de France 11-12 ans Lou Sciacaluga, ou encore Elisa Rohrbach, la meilleure joueuse née en 2009 à l’heure actuelle.

Mais c’est bien tout en haut de la pyramide ou presque, avec Gaël Monfils, encore aux portes du top 10 en sortie de période confinement, qu’Artengo passe un véritable palier. La marque réussit à se glisser dans la séance de test de raquettes à l’aveugle du numéro 1 français. Verdict : c’est la raquette TR960 d’Artengo, peinte en noire, qui rafle la mise ! Sans aucun apriori, Monfils se lance dans l’aventure avec la perspective excitante de devenir le premier joueur professionnel de ce niveau à jouer en Artengo. Le côté « start-up » l’attire : il échange avec les ingénieurs, s’implique directement dans l’ultra-personnification de sa raquette. Il devient le nouveau visage d’Artengo – et de Decathlon – pour le grand public.

© Gary Romagny

Avec son nouvel outil de travail, et habillé en Artengo de la tête aux pieds, Monfils réalise des débuts en fanfare. À Adélaïde, il « claque » le titre dès son premier tournoi de l’année, puis enchaîne par un deuxième quart de finale en carrière (2016, 2022) à l’Open d’Australie. Sur le circuit, les performances de Monfils en Artengo ne passent pas inaperçues : plusieurs joueurs du top 20 mondial, curieux, se surprennent à essayer sa raquette à l’entraînement. Quelques mois plus tard, c’est Daria Kasatkina, alors top 30, qui tombe amoureuse du modèle TR990 POWER Artengo lors de tests à l’aveugle. Deuxième signature d’envergure d’Artengo, elle atteint les demi-finales à Roland-Garros dans la foulée et casse la barrière du top 10. Le succès est total.

Avec 350 clubs partenaires en France, tous rattachés à un Decathlon local, et un partenariat avec la French Touch Academy depuis deux ans, la stratégie de ruissellement d’Artengo évolue de manière exponentielle. Également fournisseuse officielle de balles pour l’ATP 250 de Metz depuis de longues années, et désireuse de décrocher d’autres tournois en Europe (Italie, Allemagne…), la marque est de plus en plus gage de haut niveau pour le consommateur.

Prochaines étapes pour Artengo ? Continuer d’accompagner Monfils jusqu’à la fin de sa carrière, lui qui se voit jouer jusqu’à quarante ans. Le renouvellement du contrat de Kasatkina, engagée sur une période de deux ans, est aussi une priorité majeure. La jeune Panna Udvardy est un atout de plus dans la manche d’Artengo. D’autres top joueurs pourraient suivre – un « Next Gen » top 100, par exemple – et ainsi continuer d’inspirer les juniors à rejoindre leurs rangs. L’Artengo à trois temps ne fait que débuter.   

 

Article publié dans COURTS n° 15, automne 2023.