Diamond Dome Tennis Courts
Par Rémi Capber
Jouer au tennis dans les plus beaux endroits de la planète avec Carlos Alcaraz ou Martina Hingis : c’est le programme de rêve que propose LUX Tennis. On a voulu en savoir plus… Et, raquette en main, découvrir les courts et l’univers merveilleux de trois hôtels d’exception : la Réserve Genève, le Bürgenstock Resort Lake Lucerne et l’Evian Resort.
« C’est un rêve d’être ici, sur le court Arthur Ashe, et non dans ces tribunes d’où je regardais Serena Williams jouer lorsque j’étais encore junior ! » Lorsqu’elle évoque la sacro-sainte enceinte de l’US Open, ses 23 000 places, sa rumeur, sa démesure et ses légendes, Iga Świątek a les yeux qui pétillent. C’était son rêve à elle, mais c’est peut-être aussi le vôtre. Le nôtre. Peu importe ! On rêve tous d’un endroit ou d’un autre où taper la petite balle jaune.
Pour certains, ce sont les grands courts dans toute leur majesté. Pour d’autres, ce sont des terrains du bout du monde… Celui de Bunabhainneadar, le plus célèbre court de tennis d’Harris Island, en Écosse, où l’on fait plus équipe à deux contre le vent, la pluie et les embruns plutôt que l’on ne s’affronte. Ceux d’Olhahali, aux Maldives, où l’on tape en couleurs sur un court bleu, que bordent le vert des palmiers et le blanc d’un sable léché par le turquoise de l’océan Indien. Ou celui de Singita Sabora Camp, en Tanzanie, que nos lecteurs les plus fidèles connaissent forcément. Si si, c’est ce court en pleine savane, en Une du numéro 1 de votre magazine préféré !
On ne joue pas seul, et on ne joue pas seulement avec quelqu’un, mais on joue quelque part.
D’un practice avec Rafael Nadal aux plus beaux hôtels de la planète
C’est ce qu’a bien compris Joan Soler, fondateur de LUX Tennis. Lui a eu la chance de soulever l’ocre de la plus belle ville du monde. Ancien joueur de bon niveau, -15, 1300e mondial à l’ATP, vainqueur de quelques matchs sur le circuit Future en 2016, il s’est confronté un peu tardivement au milieu du tennis professionnel. « J’ai pu voyager, jouer quelques tournois, mais j’avais déjà passé la vingtaine. J’ai essayé pendant un petit moment, j’ai vu ce qu’était le circuit Future, j’ai joué pas mal de tournois en France, des CNGT… J’ai même affronté de bons joueurs, parfois autour de la 200e place mondiale ! Bref, c’était une belle expérience. » Avec un joli rêve au bout : jouer à Paris, porte d’Auteuil. Et face à Rafael Nadal. « Oui (rires), j’ai été sparring-partner à Roland-Garros pendant cinq ans et j’ai pu jouer avec Rafa pendant une heure la veille de sa finale, en 2017, pour sa decima. Je garde vraiment plein de superbes images de ces moments en tête ! Cela m’a ouvert des portes et c’est peut-être aussi grâce à ça que j’ai pu créer LUX Tennis… »
Car son rêve premier, tout du moins son envie profonde, sa vocation, c’était de faire du tennis son travail. « J’ai toujours voulu lier les deux, le travail et le tennis. Il y a eu, forcément, l’ambition d’en faire un métier et de devenir pro pendant un petit moment, mais j’ai vite fait le choix de bifurquer et de ne pas m’enliser. Devenir coach ? Pas forcément. Mais être directeur sportif d’un club, pourquoi pas… » Ou créer sa propre manière de concilier son sport et son activité professionnelle ? C’est LUX Tennis, qu’il lance en 2018 avec son associé de toujours, Tony Rajaobelina, ancien -30, qui a défendu les couleurs de Madagascar en Coupe Davis. « C’est lui qui m’a fait venir pour l’aider dans un hôtel aux Maldives, où il était directeur tennis. Cette expérience m’a permis de découvrir ce milieu du coaching tennis en hôtel. J’ai décidé de me lancer là-dedans en rentrant en France et j’ai très vite demandé à Tony s’il voulait faire partie de l’aventure. »
Le tennis dans les plus beaux endroits du monde, c’est un peu leur concept. « LUX Tennis manage et gère le tennis pour les hôtels les plus prestigieux du monde », confirme Joan. « L’hôtel nous donne les clefs du club de tennis et on le développe de manière à ce qu’à terme, le client ait envie de venir précisément dans cet hôtel pour jouer au tennis. » Un rêve éveillé ? « C’est sûr que les terrains de tennis sont souvent dans des endroits exceptionnels. On ne travaille qu’avec des hôtels 5 étoiles et des établissements qui ont le label Palace. Des environnements paradisiaques ! »
Jouer au tennis aux Maldives… Un rêve ?
Lesquels ? Jumeirah à Olhahali, aux Maldives. La Residencia, à Majorque. L’Anantara Layan Phuket Resort, en Thaïlande. Au total, 35 hôtels et resorts dans le monde, dont 10 aux Maldives : LUX Tennis est leader en Europe du management de tennis pour l’hôtellerie de l’ultra-luxe. « Ces hôtels doivent proposer des services pour se démarquer de la concurrence. Et ces services ne peuvent qu’être aussi exceptionnels qu’irréprochables. C’est la raison pour laquelle ils les confient à des spécialistes dans leur domaine, que ce soit pour la plongée, le fitness, le spa… ou le tennis, avec nous. »
LUX Tennis gère le club de tennis de l’hôtel et cela va du choix des balles, des raquettes et des bâches pour habiller les courts, à la création de Pro Shops, en passant par le système de réservation des courts ou les événements ponctuels.
Et les coachs, bien sûr ! Avec un catalogue d’entraîneurs de très, très haut niveau. « C’est notre gros challenge : recruter des coachs de qualité. Tous ceux que l’on envoie dans les hôtels ont été négatifs ou classés à l’ATP. Cela peut être un joueur qui a été 300e mondial ou un coach expérimenté, parfaitement bilingue, très à l’aise avec cette clientèle. » Trois mois, une saison, un an, deux ans : ces coachs voyagent et font résonner le bruit des cadres et des cordages dans ces paradis sur terre. Cours collectifs et leçons privées, ils sont de véritables ambassadeurs de LUX Tennis au quotidien… aux côtés de David Ferrer et Martina Hingis, les ambassadeurs historiques de la marque. Des noms illustres qui mouillent le maillot tout au long de l’année et ont même créé, pour LUX Tennis, des programmes d’entraînement conçus à partir de leur propre expérience.
La Réserve Genève : voyage sur les berges du Léman… et bien au-delà
Rêver, c’est bien. Voir, sentir, toucher, c’est mieux. Rendez-vous pris, cet été, à la Réserve Genève pour initier le parcours unique d’un amoureux du tennis qui souhaiterait taper la balle au bord de lacs alpins, entre Helvétie et Haute-Savoie…
Une invitation au voyage. « Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. »* Le Léman est ici, à côté. On entend son ressac, on aperçoit ses reflets bleus. Genève également, pas loin. Mais on ne l’entend pas, et on l’oublierait presque… Car on pénètre dans ce petit écrin de verdure, les raquettes à la main, comme on entre dans un autre monde. « La Réserve Genève a été pensée comme un lodge », explique-t-on à la direction de l’établissement. Moquette en léopard, lampes et oiseaux à foison, verdure à l’extérieur, verdure à l’intérieur avec cet arbre dans le Loti, l’un des trois restaurants de l’hôtel, qu’envahissent les fougères et les fleurs exotiques. Et les mots de Baudelaire le cèdent à ceux de Pierre Loti, écrivain voyageur… « La forêt, la jungle. Et le jour se lève pour moi sur un monde de branches et d’herbages, sur un océan d’éternelle verdure, sur un infini de mystère et de silence, déployé à mes pieds jusqu’aux lignes extrêmes de l’horizon. »**
Un bien joli voyage comme celui qu’offre, vers l’Extrême-Orient, l’un des autres restaurants de la Réserve Genève, le Tsé Fung, l’unique chinois étoilé en Suisse. À la baguette ? Le chef Frank Xu qui raconte une histoire cantonaise dans l’atmosphère d’un palace du Shanghaï des années 30.
« La Réserve Genève a été pensée comme un lodge »
Mais avant d’aller faire résonner le bruit des balles dans la quiétude de cette réserve exotique, il faut prolonger un peu le plaisir d’une tranquillité absolue au spa. « Il s’agit du plus grand spa genevois dans un hôtel : 16 cabines de soin, 2500 m², une salle de fitness à la lumière du jour, deux autres salles dynamiques pour des cours collectifs et privés qu’animent les cinq personal trainers de la Réserve… » Au programme : massage 5 étoiles, séance d’ostéopathie, bilan pré-tennis dans le calme, l’élégance et la discrétion. Et cette piscine intérieure…
Car si le cadre alpin pousse aux sorties en raquettes l’hiver ou à la randonnée l’été, c’est aussi pour le tennis qu’on va à la Réserve Genève. Depuis le spa, on monte vers les deux courts dans la pelouse en resserrant la main sur son grip en prévision des efforts à venir. « Avec notre partenaire LUX Tennis, on anime et bonifie merveilleusement nos installations tennistiques. Les Genevois viennent ici pour une journée hors de la ville. Les clients de l’hôtel et les membres de notre spa peuvent prendre des cours privés de tennis ou profiter des cours collectifs d’été comme d’hiver avec des coachs de haut niveau, puisqu’on met une bulle sur l’un des courts au retour du froid. »
La Réserve Genève a fêté ses 20 ans cette année. On y passerait bien deux décennies, mais on n’a que quelques jours… Il est temps de partir. Des adieux à la hauteur de la chaleur et de la gentillesse de l’accueil : direction le petit ponton privé en contrebas de l’hôtel sur le lac Léman. Le motoscafo de l’établissement nous emmène alors gratuitement en centre-ville pour la suite de notre périple !
Le Bürgenstock Resort Lake Lucerne : il était une fois…
La suite, c’est un autre lac de la patrie de Roger Federer et Stanislas Wawrinka. Le lac des Quatre-Cantons, le fief de Martina Hingis. Un fief qui fut aussi celui d’Audrey Hepburn ou de Sofia Loren. Un fief qui nous fait voyager non seulement dans l’espace d’une montée en altitude tant légère qu’onirique, mais aussi dans le temps. Vous l’avez compris, au Bürgenstock Resort Lake Lucerne, l’histoire s’écrit en noir et blanc. Une institution hors du temps, des chronos, des agendas et des calendriers sur les hauteurs de ce sommet des Alpes du canton de Nidwald, à laquelle on accède par une petite route étroite qui ne laisse deviner à aucun moment l’immensité de ce que l’on va découvrir.
« C’est un resort inégalable, unique en Europe et dans le monde », confirme Lauriane Zosso, responsable de la communication. Pourquoi ? « Par sa situation ! » À 500 mètres d’un des plus beaux lacs de Suisse, perché sur une montagne, qu’entourent les prés, les vaches, le ciel, la majesté des Alpes avec, à ses pieds, ce petit bijou bleu… « Il y a la vue époustouflante, mais tout ce qui va avec également : le calme, cette ambiance naturelle si particulière, les cloches des vaches, la nature partout, tout le temps, et des infrastructures exceptionnelles : nos deux hôtels, le spa sur trois étages et 10 000 m², la grande piscine extérieure historique, nos sept restaurants, notre golf et nos courts de tennis, ainsi que les innombrables activités extérieures : le chemin des falaises, accessible en poussette, les balades à vélo, à pied… »
« Beyond imagination ». Au-delà de l’imaginable. Ce sont les termes retenus pour évoquer le 150e anniversaire du Bürgenstock, cette année. 150 années inimaginables d’un esprit pionnier qui y a créé le plus haut ascenseur extérieur d’Europe, le deuxième plus ancien golf de Suisse et le premier funiculaire électrique du pays qui monte et descend au catamaran faisant la navette sur le lac, pour rendre accessible cet endroit inaccessible.
Les plus beaux courts du monde ?
Les courts de tennis sont à la hauteur. C’est le mot : très loin, là-haut, à l’altitude des courts rêvés sur lesquels on veut jouer un jour, au moins une fois dans sa vie. « À l’instar du golf, c’est un des premiers Tennis Clubs de Suisse en montagne. On a eu toutes les célébrités des années 50-60, notamment Audrey Hepburn, notre égérie, qui adorait ce sport. » Au Bürgenstock, les diamants ne sont pas sur canapé, mais posés dans cet écrin naturel : trois courts, un extérieur qu’encadrent ces deux courts intérieurs mythiques, les Diamond Domes. Des terrains réputés dans le monde entier pour leur architecture spectaculaire, en diamant, faite avec du bois de la région, ouvrant sur les champs, les prairies et la verdure à l’infini…
Si Kant définit le sublime comme mathématique ou dynamique, c’est surtout l’étymologie qui l’évoque le mieux au Bürgenstock Resort Lake Lucerne : « sublimis » en latin, « suspendu dans les airs ».
À l’image du spa, immense, où l’on trouve tout ce que l’on peut vouloir trouver… À manger, à boire, du frais, du chaud, des matelas avec vue sur le lac, des chambres de relaxation, le sauna avec véranda panoramique, la piscine hollywoodienne, la piscine à débordement que deux doigts semblent délicatement tenir au-dessus du paysage. On y est partout en même temps, en Suisse, en Scandinavie, en Amérique du Sud… ailleurs, tout simplement.
Ailleurs, comme dans les restaurants, sept établissements aux concepts authentiques tous différents, que dirige Mike Wehrle, Corportate Culinary Director du resort depuis 2017. L’assiette, le verre et la sérénité d’un moment au-dessus des nuages comme dans le Spices Kitchen & Terrace… Sans parler des bars, dont le somptueux Lakeview Bar & Cigar Lounge, où l’on achète ses cigares et l’on sirote son whisky en contemplant la vue !
Une vue que l’amoureux du tennis doit se résoudre à quitter. Et s’il aura eu le temps de tester son swing dans la montagne, c’est surtout pour pouvoir briller sur les greens et les courts de tennis d’une autre institution où l’emmène LUX Tennis…
L’Evian Resort : vivons jeunes !
Retour sur les rives du Léman, côté Sud et français cette fois-ci, à l’hôtel Royal de l’Evian Resort. Il y a d’abord le charme d’Évian-les-Bains, de ses thermes et de la boutique éponyme où l’on peut personnaliser sa bouteille d’eau. Une bouteille Courts plus tard, on prend la route du resort et de son parc boisé. Une forêt verdoyante de 15 hectares qui invite l’art jusque dans la nature avec des œuvres naturelles disséminées un peu partout… Avant de découvrir, enfin, l’hôtel Royal, ses 5 étoiles, son label Palace et ses 150 chambres, à deux pas du golf, des courts de tennis et de l’hôtel Ermitage, son petit frère à quatre étoiles.
Un complexe tennistique d’exception
Au Royal, tout est douceur, fraîcheur, couleurs pastel et raffinement. Des qualités qui auraient dû ravir le roi Edouard VII d’Angleterre, en l’honneur duquel il fut nommé en 1909… mais qui n’aura jamais pu profiter de l’appartement qui lui était réservé, terrassé en 1910 par une série de crises cardiaques – et les 40 cigares et cigarettes qu’il fumait chaque jour.
Les échos de l’Histoire, avec un grand H, s’écoutent dans chaque recoin, chaque couleur et chaque chambre du Royal. Il y a l’architecture, celle d’Hébrard, qui en fit longtemps le plus bel hôtel d’Europe. Il y a ses visiteurs qui contribuent à sa légende depuis plus d’un siècle : Marcel Proust, Sacha Guitry, Greta Garbo, Edith Piaf, des rois, des reines, des sultans et des maharadjas… Il y a cette décoration où tout respire, du bar en forme de rotonde que cerclent d’immenses baies vitrées jusqu’aux salles des restaurants, qui se succèdent le long du grand hall : les Fresques et son étoile au guide Michelin, la Véranda…
La piscine à débordement en forme de piano chante la musique d’une plénitude que l’on ressent souvent devant le beau. Devant l’unique.
Mais si l’on ne peut se priver de barboter quiètement, l’on a surtout hâte de découvrir les terrains de tennis. Un couvert, trois extérieurs, du green set et du gazon synthétique, deux pistes de Padel, un city stade, un espace de jeux pour occuper les enfants pendant que les parents tapent la balle… À la baguette de la rénovation des courts, LUX Tennis y a aussi créé un Pro Shop où s’équiper (et acheter des tee-shirts et des magazines Courts). Et, parce qu’on ne peut imaginer un séjour à Evian sans entraîner ses putts, on va forcément faire un tour du côté de l’Academy, l’école de golf… Juste avant de se détendre au spa !
Rêver avec LUX Tennis… et jouer avec Carlos Alcaraz ?
Disons-le à nouveau, un peu différemment : au tennis, on joue quelque part. Mais aussi avec quelqu’un… Si le rêve d’un amoureux de ce sport le mène de la Réserve de Genève au Bürgenstock, avant de revenir en France, peut-être ce rêve serait-il encore plus beau si son partenaire était numéro un mondial ou joueur du Top 10 ?
Et si…? « C’est un service récent que l’on propose aux hôtels, que l’on a nommé LUX Tennis Star Events », développe Joan Soler, le fondateur de LUX Tennis. « Faire en sorte que ceux-ci permettent à leurs clients de jouer avec des stars ou d’anciennes stars du tennis. L’année dernière, on a organisé 18 événements. » Les plus heureux ont ainsi pu taper la balle avec Carlos Alcaraz à l’Abama Resort, à Tenerife, et Iga Świątek à Cap Juluca, sur l’archipel d’Anguilla. Oui. Avec Mary Pierce aux Maldives. Avec Guy Forget à la Réserve de Genève. Avec Martina Hingis, pendant une semaine, à l’Interalpen-Hotel Tyrol. « Martina jouait 1h30 par jour avec les clients de l’hôtel, qui ont également eu des temps d’échanges avec elle. » La Suissesse est déjà venue à la Réserve de Genève deux fois, une fois à l’Evian Resort et une autre fois au Bürgenstock. David Ferrer, de son côté, a également fait le Bürgenstock et était présent, mi-octobre, à la Réserve. Iva Majoli et Sabine Lisicki joueront sous les fameux Diamond Domes en octobre et novembre 2023. Enfin, sont également annoncés Alexander Zverev au Patina Maldives. Et Carlos Alcaraz, une nouvelle fois.
Guy Forget à la Réserve de Genève, Majoli et Lisicki au Bürgenstock, Chang à Evian…
« Si beaucoup de ces événements sont réservés aux clients de l’hôtel, on organise aussi des sessions publiques », continue Joan Soler. « Quand on a fait jouer David Ferrer à la Residencia, à Majorque, les gens du coin pouvaient réserver leur leçon avec lui et les passionnés prendre un Airbnb à côté pour participer. » Michael Chang est ainsi venu au Royal, à Evian, cette année, pour un cours forcément mémorable. « Tu es à Evian, ou dans le coin, tu as Michael Chang qui vient à côté, tu as cette occasion unique de jouer avec lui ! Peu importe le niveau, tu joues, tu discutes, tu repars avec ta photo, ta casquette ou ton polo signés… C’est une expérience rêvée pour un amoureux de tennis. »
Une expérience qui se développe toujours plus. L’avenir pour LUX Tennis ? « S’implanter aux États-Unis et dans les Caraïbes. Mais aussi développer nos services pour des clients privés. On propose déjà beaucoup de choses en ce sens : un client qui voyage à Paris pour le travail, qui veut prendre un cours de tennis ou taper la balle, peut nous contacter. On lui trouve un coach, des courts… On travaille à développer nos activités pour le particulier, à travers un membership qui verra bientôt le jour. »
En attendant, on a rêvé les yeux ouverts, quelques jours durant, sur ces “diamond courts” si précieux des lacs Léman et de Lucerne. Et on les ferme encore aujourd’hui pour songer à d’autres joyaux sur le golfe d’Oman, l’île Maurice ou la Riviera Maya. Avec le numéro un mondial de nos rêves de l’autre côté du filet…
*L’Invitation au voyage, Charles Baudelaire
**L’Inde (sans les Anglais), Pierre Loti
Article publié dans COURTS n° 15, automne 2023.