BNP Paribas et le tennis
50 ans de fidélité et d’impact
Par Mathieu Canac
C’est à Roland-Garros, en 1973, que la relation entre BNP Paribas et le tennis a débuté. En un demi-siècle, elle s’est développée pour aller bien plus loin que le stade de la porte d’Auteuil en s’impliquant dans tous les domaines de ce sport : du monde professionnel jusqu’à l’amateur, en passant par les fans, les jeunes espoirs et les projets solidaires.
« Belle bâche. » Au sein des groupes d’entraînement de club les plus chambreurs, ces deux mots sont régulièrement lâchés. Sur un ton ironique. Pour taquiner un compère auteur d’un coup, aussi bien maîtrisé qu’une teinture capillaire de Benoît Paire, propulsant la balle bien au-delà des limites du terrain. À tel point que, si Hawk-Eye il y avait, la vidéo montrerait une marque directement sur la bâche de fond de court. Celle sur laquelle on peut lire « BNP PARIBAS » à l’occasion de plusieurs tournois de l’élite comme Roland-Garros, Indian Wells, Rome, les ATP 250 de Marseille, Lyon et Metz ou encore l’Open de Pologne sur le circuit WTA. Et, à l’image du support sur lequel son logo est inscrit, la présence de la banque française ne se cantonne pas au monde professionnel. Au fil des années, la relation avec le tennis a évolué pour s’impliquer à tous les niveaux : en simple, en fauteuil, en équipe, en famille ; de l’apprentissage jusqu’aux plus grands tournois professionnels.
La connexion entre BNP Paribas et le sport individuel le plus populaire au monde s’est posée en histoire qui dure. Depuis belle lurette. Le premier contact, sans officialisation de quelconque sponsorisation, a eu lieu à la fin des années 1940. À cette époque, le monument Henri Cochet, vainqueur de 15 titres du Grand Chelem – sept en simple, cinq en double hommes, trois en double mixte – et de six Coupes Davis entre 1926 et 1932, a régulièrement donné des cours de tennis aux collaborateurs de la Banque nationale pour le commerce et l’industrie (BNCI) – l’ancêtre de la Banque nationale de Paris (BNP) – créée en 1932. Une activité à laquelle le membre des « Mousquetaires » s’est adonnée pendant plus de dix ans, au centre de formation de Louveciennes. Au château de Voisins, pour être précis. Une ancienne demeure qui a vu passer, en tant qu’invités, Racine, Boileau, Hardouin-Mansart ou encore son ami le roi Louis XIV.
Si vous êtes encore là après cette anecdote historique, bravo ! C’est que vous êtes un passionné de tennis voulant connaître la suite à tout prix. Ou que vous êtes Stéphane Bern. Mais revenons-en à nos moutons. C’est en 1973 que l’histoire entre la BNP et notre sport favori commence. Philippe Chatrier, président de la Fédération française de tennis, souhaitait construire des loges sur le court central de Roland-Garros – un court portant désormais son nom, depuis 2001. L’agence BNP d’Auteuil, tenant alors le compte de la FFT, accompagne et finance les travaux ; c’est ainsi que les trois lettres «BNP» apparaissent sur la bâche de fond de court. 50 ans après, elles y sont toujours présentes.
« BNP Paribas, partenaire de tous les tennis »
Puis elle ne s’est plus limitée au stade de la porte d’Auteuil et au monde professionnel. Aujourd’hui, BNP Paribas est engagé auprès de plus de 20 fédérations internationales, 1000 tournois amateurs et au soutien de dizaines d’associations caritatives grâce à des projets tennis. Des liens qui se sont tissés, renforcés et développés dès les décennies 1980 et 1990. En 1989, la BNP a lancé le « kit tennis ». Avec un objectif double. Soutenir les compétitions régionales, d’abord, en commençant par la Ligue d’Alsace, terre d’origine de Jean-Paul Loth qui était alors directeur technique national. Et, ensuite, contrer le Crédit Mutuel, omniprésent sur les courts de la région, afin de rester comme LA banque associée au tennis dans l’imaginaire collectif. Le slogan lancé pour accompagner cette mesure était d’ailleurs : « KIT dit TENNIS, pense BNP… » Cette même année, le mariage entre BNP et Roland-Garros a été renouvelé pour trois ans.
En 1991, le groupe a reconduit son association avec le Cadet’s Masters de La Baule. Une épreuve internationale prestigieuse pour les moins de 16 ans, qui a vu passer, jusqu’en 2008, des futurs cadors comme Rafael Nadal, Roger Federer, Maria Sharapova, Lindsay Davenport, Amélie Mauresmo, Richard Gasquet, Andy Roddick ou encore Gaël Monfils et Novak Djokovic. Les deux derniers cités s’étant affrontés lors de la finale 2002, pour une victoire du Serbe. Leur premier duel. « Monf’ » avait alors été impressionné par « ce petit qui retournait tout avec sa raquette blanche », comme l’a relaté L’Équipe. Un résultat qui s‘est reproduit quelques années plus tard sur le circuit principal. Sans cesse. 18 affrontements, 18 victoires pour le Belgradois. Un record dans l’ère Open chez les hommes, à égalité avec les 18 succès en autant de matchs de Nadal contre Gasquet. « Monf’ » et « Richie » ou la vraie amitié : soudés, ensemble pour le meilleur comme pour le « pire ».
Voilà pour l’anecdote, qui, cette fois, ne devrait pas uniquement intéresser Stéphane Bern. En 1992, la collaboration avec Roland-Garros a été renouvelée, malgré la concurrence de plusieurs marques. De quoi fêter les 20 ans du partenariat l’année suivante. « Quand une entreprise décide d’investir dans une action de parrainage sportif, elle vise à augmenter sa notoriété en montrant son pavillon et son nom, a expliqué Alain Heilles, alors responsable des relations extérieures à la BNP, dans L’Équipe à l’occasion de ces noces de porcelaine. Elle cherche à associer à son image de marque les vertus prêtées aux disciplines sportives : dynamisme, sens de l’effort, mobilisation vers un but à atteindre… Avec Roland-Garros, la BNP assoit sa notoriété mondiale, puisque le tournoi est aujourd’hui retransmis dans une centaine de pays. »
En 1993, le groupe a débuté son accompagnement du tennis-fauteuil. Une pratique qui, si elle est encore loin d’être bien médiatisée et mise en lumière de nos jours, l’était encore moins à ce moment-là. Depuis, plusieurs tournois importants à l’échelon mondial ont été soutenus par BNP Paribas comme, notamment, la World Team Cup et le French Riviera Open actuellement. En 2000, BNP est devenue BNP Paribas et, tout un symbole, ce fut sur les bâches de fond de court de Roland-Garros que le nouveau nom a été dévoilé publiquement pour la première fois. Cette même année, le groupe a poursuivi l’élargissement de son implication en permettant le déploiement de la sélection des ramasseurs de balles, co-organisée avec la FFT et jusque-là réservée à l’Île-de-France, dans tout l’Hexagone. Une chance incroyable pour les jeunes qui ont pu se retrouver sur l’ocre parisienne, à deux pas de leurs idoles. « C’est une aventure humaine », nous a confié Arthur Bongrand, ancien « ballos », comme ils se sont surnommés, devenu responsable des sélections des ramasseurs pour la FFT.
« Être auprès des champions quand on a entre 12 et 16 ans, c’est vraiment un rêve, a-t-il ajouté. J’ai eu la chance de ramasser pour Andre Agassi, dont j’étais fan. Mais au fil du temps, ce que j’en ai retenu, ce sont les amitiés créées. Aujourd’hui, mes meilleurs amis sont d’anciens ramasseurs. À Roland-Garros (qualifications comprises), les 200 enfants sélectionnés vivent ensemble pendant trois semaines. Nous voulons leur transmettre plusieurs valeurs, comme le respect envers les lieux qui nous entourent, les autres, et soi-même. La solidarité est également essentielle, pour savoir s’entraider et se tirer vers le haut. On a aussi pour but de leur inculquer l’humilité en toutes circonstances. Les ramasseurs apprennent à ne former qu’un groupe dans lequel aucun membre ne doit faire ressentir à un autre une quelconque forme d’infériorité. Les encadrants sont toujours bienveillants, avec un discours positif. Et cette expérience intense apporte une valeur essentielle aux jeunes : la persévérance ; pour progresser tout au long du tournoi, grâce aux conseils, et espérer ramasser sur les plus grands courts, dans les finales. »
J’aurais aimé profiter d’un programme comme la Team BNP Paribas Jeunes Talents
Jo-Wilfried Tsonga
Un engagement également social
À partir de 2001, BNP Paribas a soutenu Fête le mur. Une association créée en 1996 par Yannick Noah, dans le but d’aider les enfants des quartiers prioritaires. Un engagement social qui a continué à croître avec la création des Aces du Cœur quatorze ans plus tard. Depuis, lors de tournois partenaires de la marque, chaque ace claqué a rapporté de l’argent et le total a été reversé à différents projets en faveur de la jeunesse via l’inclusion et l’éducation par le sport. En 2001 toujours, BNP Paribas a internationalisé son engagement dans le tennis en s’associant à une compétition historique du sport en général : la Coupe Davis. De quoi vibrer avec les sacres tricolores de 2001 et 2017, voir chaque membre du « Big 4 » – Nadal, Djokovic, Federer, Murray – soulever le « Saladier d’argent » au moins une fois, ou encore avoir la chair de poule suite aux larmes de l’Argentine, menée par del Potro, titrée pour la première fois de son histoire en 2016. Un partenariat qui a duré jusqu’en 2019, date du changement de format de cette vieille Dame née en 1900. Avec la Fed Cup, renommée Billie Jean King Cup après l’édition 2020, la collaboration s’est étalée de 2005 à 2021, une période marquée par six victoires de la République tchèque, quatre de la Russie, idem pour l’Italie, et un exploit français en Australie, sur les terres de la numéro 1 mondiale Ashleigh Barty.
En 2011, BNP Paribas a appuyé son implication auprès des fans de tennis en lançant wearetennis.com. Proposant articles, interviews, podcasts, suivi des scores en direct, calendriers ATP et WTA, fiches des joueurs et des joueuses, le site est appuyé par ses réseaux sociaux. Au total, plus de deux millions de personnes se sont abonnées aux différents comptes Instagram, Facebook et Twitter proposant, en plus de l’actualité, du contenu exclusif ; le tout sur un ton décalé. Quatre ans plus tard, ce fut au tour de la We Are Tennis Fan Academy de voir le jour. Si jamais ce nom n’a pas marqué votre mémoire, vos tympans, eux, l’ont sans doute été. Sélectionnés pour leur ardeur, les membres de la WATFA – pris en charge par BNP Paribas : places offertes, organisation logistique – ont très vite gagné leurs galons de chauffeurs de salle infatigables. Avec leur fanfare et leurs chants, ils ont prouvé leur capacité à dynamiser, entraîner n’importe quel public pour créer une ambiance de folie. Avec eux, même un match interminable entre Jaume Munar et Roberto Carballés Baena pourrait s’emballer. En tribunes, du moins.
« Un ami a fait la première WATFA, à Londres en juillet 2015 pour le quart de finale de Coupe Davis entre la France et la Grande-Bretagne, s’est souvenue l’une de ses membres, Pauline, jeune trentenaire. J’en avais entendu parler, mais je ne pouvais pas être disponible. Son retour sur cette expérience (malgré la défaite des Bleus) a été tellement fou que j’ai voulu tenter le coup. J’ai intégré la WATFA dès l’occasion suivante, à Bercy. Pendant les tournois, c’est plutôt un événement d’une journée ; en Coupe Davis, c’est du vendredi au dimanche. Le matin, on a un rendez-vous pour récupérer les tenues, répéter les chants et chorégraphies. Le midi, on a un panier repas, on déjeune tous ensemble, c’est l’occasion de retrouver les copains et de faire de nouvelles connaissances. Ensuite, direction les matchs, qu’on anime entre les échanges, à des moments précis (décidés par des « capos » inépuisables), avec la Banda Paname (la fanfare). Pendant la rencontre de Coupe Davis à Gênes en 2018 – mon meilleur souvenir avec la finale 2017, où ça avait été très intense pendant trois jours avant l’explosion de joie – on était en nombre bien inférieur aux fans italiens, mais on a réussi à mettre une ambiance de folie. »
« Et la France a gagné en plus, n’a pas oublié Pauline. S’imposer à l’extérieur, c’est une émotion différente, mais super chouette. Et ce que je retiens de la WATFA, ce sont les amitiés assez fortes que j’ai pu lier. Je suis même partie en vacances avec des copines de la WATFA. » La même année que ce succès français de l’autre côté des Alpes, BNP Paribas, en association avec la FFT, a lancé la Team BNP Paribas Jeunes Talents (TJT) parrainée par Jo-Wilfried Tsonga. Le groupe bancaire a permis à des espoirs du tennis tricolore, issus de familles qui n’ont pas les moyens d’assumer pleinement le coût d’une carrière sur le circuit junior, d’être soutenus pour les aider à concrétiser leurs rêves. Le soutien étant financier, jusqu’à leurs 18 ans, mais pas seulement. Lors de séminaires, ils sont formés à l’anglais, à s’exprimer devant les médias, à gérer leur image sur les réseaux sociaux, à la préparation physique, à la psychologie… Des intervenants comme John McEnroe, Yannick Noah, Chris Evert, Tony Parker, Renaud Lavillenie, Marion Bartoli ou Paul-Henri Mathieu ont pu partager leurs vécus, précieux, de sportifs de haut niveau. L’objectif : favoriser l’égalité des chances et venir en aide à la jeunesse du tennis.
« Dans ce programme, il y a plein de choses dont j’aurais aimé profiter plus jeune, a confié Tsonga lors d’un rassemblement de la “TJT” à Roland-Garros, où il a aussi tapé la balle sur le Central avec les jeunes. La sensibilisation à l’importance de la nutrition (rires, car la gourmandise est son péché mignon), la préparation mentale, les rencontres avec les grands sportifs, l’histoire du tennis, tout ce qui est en rapport avec l’environnement du joueur : les agents, les sponsors, le matériel… En ce qui me concerne, je ne suis pas là pour donner des conseils ou “diriger” – j’ai toujours détesté qu’on m’impose des choses –, mais pour partager mon expérience, comment ça s’est passé pour moi. Et, bien sûr, ils (les jeunes) peuvent me solliciter quand ils veulent, ma porte est ouverte. » Diane Parry, Luca Van Assche, Gabriel Debru, Arthur Cazaux, voici quelques-uns des noms les plus connus de la Team, composée, en 2023, de 37 membres, dont quatre en tennis-fauteuil. Parmi ces 19 garçons et 18 filles : Mathilde Ngijol-Carré, gagnante des Petits As 2021, première Française à réussir cette performance depuis Emmanuelle Derly en 1983.
« Par exemple, lors du séminaire à Marseille (en février 2023,) Arthur Rinderknech est venu nous raconter son parcours, il est passé par une fac américaine, nous a relaté Mathilde Ngijol-Carré. Et notre mentor, Jo-Wilfried Tsonga, est là quasiment à chaque séminaire. J’ai pu avoir une discussion en tête à tête avec lui, pendant les Étoiles du sport. J’ai eu la chance qu’il vienne me parler, c’était très enrichissant. Il m’a partagé son vécu, comment ça se passait quand il avait à peu près mon âge. Il m’a raconté que, à l’époque où était au CREPS de Poitiers et à l’INSEP (en internat), il aimait sortir avec ses potes et pêcher quand il rentrait chez lui. C’est une anecdote qui m’a marquée, parce que ça montre qu’on est plus que des joueurs de tennis. Ce qui nous apporte beaucoup aussi, c’est qu’entre jeunes on discute, on partage nos expériences. La plupart des jeunes, je les connaissais avant, mais ça m’a permis d’apprendre à en connaître de nouveaux, de nouer des amitiés dans le tennis et en dehors. » Au fil des ans, d’autres Teams Jeunes Talents ont été lancées. Aux États-Unis, en Belgique, en Italie et en Pologne, sous les houlettes respectives de John et Patrick McEnroe, Justine Henin, Tathiana Garbin, Mariusz Fyrstenberg. De quoi atteindre un total de 150 jeunes soutenus par le programme.
Félix Auger-Aliassime, lui aussi, a eu le surnommé « Jo » pour modèle, comme il l’a raconté par le passé. Et, à son instar, il a décidé d’aider des enfants. En 2020, à 19 printemps, accompagné par BNP Paribas, il a lancé le projet #FAAPOINTSFORCHANGE. Depuis, pour chaque point gagné sur le court il n’a jamais cessé de verser 5 $, complétés de 15 $ émanant de la banque française, au programme EduChange mis en place avec l’ONG Care afin d’améliorer l’accès à l’éducation, aux formations professionnelles et au sport, pour les jeunes de la Kara. La région la plus pauvre du Togo, pays natal de son paternel.
Nous avons la conviction que le tennis n’est jamais plus fort et plus beau que lorsqu’il est tourné vers les autres
En fin de saison dernière, après avoir vu ses plans initiaux être chamboulés par la pandémie de covid lors des années précédentes, il a enfin pu s’y rendre pour constater les avancées. « Voir la jeunesse togolaise avec le sourire, à l’école, ça fait extrêmement plaisir, s’est-il exprimé à cette occasion. Tous les jeunes du monde doivent pouvoir aller à l’école, accéder à la santé et avoir le droit de rêver (pour leur avenir). Depuis trois ans, beaucoup d’argent a été amassé pour le projet, et on a réussi à faire de très belles choses. Je suis très content de voir ça en personne. Et ça me donne envie d’aller plus loin, ce qu’on a commencé n’est pas fini. » Une volonté partagée par BNP Paribas.
« Nous avons la conviction que le tennis n’est jamais plus fort et plus beau que lorsqu’il est tourné vers les autres, et permet de mobiliser des énergies au-delà du tennis, nous a expliqué Vincent-Baptiste Closon, responsable de l’engagement tennis chez BNP Paribas, qui s’est rendu au Togo avec “FAA.” C‘est le sens du programme que nous avons avec Félix. Pendant une rencontre de tennis, un point a une grande valeur sportive, comme lors d’une balle de match avec sa charge émotionnelle. Nous pensons qu’il peut aussi contribuer à avoir un impact au-delà des terrains et participer à faire changer les choses. C’est une conviction que nous portons avec de nombreux joueurs et joueuses et une dynamique que nous voulons accélérer. » Un axe d’évolution pour la marque, avec ce sport, après un demi-siècle de liens entre eux.
« Ces 50 ans, ce sont 50 ans de fidélité au tennis, une histoire qui a commencé à Roland-Garros, nous a répondu Vincent-Baptiste Closon. La fidélité sur la durée, par tous les temps, est une valeur importante que nous retrouvons dans notre rôle de banquier. De la même manière, nous mettons notre utilité au cœur de nos enjeux dans tout ce que nous faisons dans le tennis ; être utile, avec toutes ses composantes du tennis, ses fans, ses acteurs, que ce soit au niveau local ou avec les grands sportifs. En France, mais aussi dans le monde entier. » Depuis que « BNP » a été inscrit sur les bâches Roland-Garros en 1973, la marque a choisi de s’ancrer dans le tennis. « C’est un choix de fidélité, et de proximité. Nous pouvons être utiles au tennis car nous le connaissons bien et que nous sommes proche de lui. »
Une fidélité célébrant ses noces d’or à l’occasion de Roland-Garros 2023. « Dans cette perspective de mobiliser, de réunir les amoureux du tennis pour avoir un impact au-delà des courts, nous avons décidé, avec Roland-Garros, d’organiser une grande soirée solidaire lors du jour d’ouverture du tournoi, a expliqué Vincent-Baptiste Closon. À l’occasion du dernier match de la première journée du tournoi, sur le court central, chaque point comptera en faveur d’un programme humanitaire et solidaire au service de l’inclusion des jeunes générations par le sport. Dans ce cadre, avec Roland-Garros, nous avons décidé d’inviter à cette soirée, dans le stade, près de 10 000 jeunes qui habituellement ne viendraient pas. » Pour fêter cinq décennies d’un mariage scellé sans bague au doigt ni nœud papillon autour du cou, mais avec des bâches autour du court.
Article publié dans COURTS n° 14, printemps 2023.